Pour avoir un bon prix pour une production, il faut un bon produit, du bon bois, bien coupé, bien ébranché, sain et frais. Un approvisionnement prévisible, des cédules organisées et, très important, un volume. Plus il est gros, plus les acheteurs sont intéressés.
La mise en marché collective est exactement basée sur ce principe. Se mettre ensemble pour avoir un bon volume, organiser les livraisons, s’assurer d’un produit de qualité et permettre une bonne négociation avec les acheteurs, pour aller chercher le maximum. C’est la recette !
Le volume de sciage de la Région est annuellement de plus de 500 000 m3 apparents. Ce qui donne au Syndicat un excellent levier de négociation.
La pâte et le sciage : des réalités différentes.
La demande pour la pâte est plus faible que le volume disponible dans la région. De plus, il n’y a pas d’usine directement dans la région. On ne peut donc pas comparer les deux marchés. Les gains de négociation dans un marché fermé et contingenté n’ont rien à voir avec un marché effervescent comme le sciage.
Pour le Sciage, les marchés sont ouverts, il n’est donc pas question de freiner les producteurs dans les mises en chantier. La demande créée par les moulins du territoire est plus grande que l’offre des propriétaires.
Pas question de contingents puisqu’ils seraient inutiles.
Le projet est une organisation de la mise en marché bien structurée et simple pour les propriétaires.
Juste pour tous : même produit, même prix.
Un marché ouvert où tout le bois va rentrer et de meilleurs prix.
En mai dernier, les producteurs de bois ont donné leur appui au projet de mise en marché collective du bois de sciage et déroulage proposé par le Syndicat et qui repose sur deux grands principes.
Pour la vente
Les producteurs se mettent ensemble, pour vendre tous les bois, à tous les acheteurs intéressés à un prix juste et arrimé au marché.
Les producteurs se mettent ensemble, pour faire transporter leur bois par des transporteurs choisis, à un taux juste et arrimé au marché.